Wednesday, May 31, 2006
Ce midi, aux nouvelles de CBC, histoire numéro un : le rameau d'olivier tendu par Condoleeza Rice à l'Iran, un changement de politique majeur qui risque d'avoir un impact considérable. À Radio-Canada francophone, ce fut relégué au second rang par un glissement de terrain à La Tuque. Tirez en vos propres conclusions.
Monday, May 29, 2006
Commerce équitable, the canadian way
Ainsi, le gouvernement conservateur excluerait les ressources naturelles de la péréquation. C'est un pas, mais mes contacts m'affirment que, bientôt, les hautes technologies, les laboratoires de recherche bio-médicales, la pomme de terre, les entreprises de plus de trente employés, les crevettes, les arbres feuillus et l'épinette noire, la fibre optique, les sous-marins Subway poulet Toscane, les formats moyens et grands des cafés Tim Hortons, les maillots de bain, les bardeaux d'asphalte et les jeux vidéos sportifs seront exclus de la péréquation. Ce sera plus équitable ainsi, semblerait-il.
Sunday, May 28, 2006
'Ec ses gros rayons d'or
Ainsi donc, nos amis de Québec Solidaire se sont dénichés un logo, finalement. Après moults débats. Mais ce qui attire le plus mon attention dans cet article, c'est le passage suivant :
Rouyn, plus que Mercier, bastion plateauiste, plus que Rimouski, ou QS compte sur l'appui de l'ancienne députée bloquiste, plus que Hochelaga, quartier ouvrier par excellence ? Pourquoi ?
M'ssieurs, dames, ça sent le gros candidat pressenti. L'académicien de gauche du coin. Ou, peut-être même, un type qui a l'habitude de Rouyn, de ses grandes cheminées, éternelles comme l'enfer, du motel Capri.
Françoise David, une des deux porte-parole de QS, a indiqué que trois circonscriptions seraient particulièrement ciblées: Chicoutimi, Rouyn-Noranda et Gouin.
Rouyn, plus que Mercier, bastion plateauiste, plus que Rimouski, ou QS compte sur l'appui de l'ancienne députée bloquiste, plus que Hochelaga, quartier ouvrier par excellence ? Pourquoi ?
M'ssieurs, dames, ça sent le gros candidat pressenti. L'académicien de gauche du coin. Ou, peut-être même, un type qui a l'habitude de Rouyn, de ses grandes cheminées, éternelles comme l'enfer, du motel Capri.
Friday, May 19, 2006
Jenny from the Block Québécois
Trouvé, sur Radio-canada.ca, ce matin :
... Jennifer Lopez ? T'as quatre noms à mettre pour résumer le pays, et tu choisis Jennifer Lopez ?
Le déclin de la radio publique est officiellement entamé.
International ] – États-Unis
L'anglais, langue officielle
Le Sénat adopte un amendement pour faire de l'anglais la langue officielle du pays d'Ernest Hemingway, Bob Dylan, Elvis Presley et Jennifer Lopez.
... Jennifer Lopez ? T'as quatre noms à mettre pour résumer le pays, et tu choisis Jennifer Lopez ?
Le déclin de la radio publique est officiellement entamé.
Sunday, May 14, 2006
The Squid and the Whale
C'est un bon film, un excellent film, et comme il a passé un peu sous silence au Québec (ou du moins, c'est mon impression), je lui donne de la publicité gratuite (publicité auprès de trois personnes, mais tout de même). Jeff Daniels y est tout simplement incroyable, jouant un père manipulateur et aigre, mais terriblement attachant. À voir, vraiment.
Wednesday, May 10, 2006
En train à cheval, en Cadillac...
Quelques fois c'est mourrant à quel point les chroniqueurs politiques majeurs sont à côté de la track. Michel C. Auger, dans sa dernière chronique, affirme :
"Au Parti libéral, tout le monde se souvient d’André Ouellet, qui avait pris deux semaines de vacances pendant la campagne électorale de 1984 pour aller voir les Jeux olympiques à Los Angeles. Quelques semaines plus tard, le PLC subissait une raclée aux mains des conservateurs de Brian Mulroney, une défaite dont il ne s’est pas encore remis."
L'anecdote est amusante, mais une raclée dont il ne s'est pas encore remis ? Les treize ans de gouvernement, les trois majorités parlementaires d'affilée, c'était quoi ?
Sur ce, le soleil et Prince m'appellent. You don't have to be cool, to rule my world...
"Au Parti libéral, tout le monde se souvient d’André Ouellet, qui avait pris deux semaines de vacances pendant la campagne électorale de 1984 pour aller voir les Jeux olympiques à Los Angeles. Quelques semaines plus tard, le PLC subissait une raclée aux mains des conservateurs de Brian Mulroney, une défaite dont il ne s’est pas encore remis."
L'anecdote est amusante, mais une raclée dont il ne s'est pas encore remis ? Les treize ans de gouvernement, les trois majorités parlementaires d'affilée, c'était quoi ?
Sur ce, le soleil et Prince m'appellent. You don't have to be cool, to rule my world...
Monday, May 08, 2006
Le paragraphe le plus rassurant...
...depuis longtemps. De The Beach, de Alez Garland :
"On that trip, I learned something very important. Escape through travel works. Almost from the moment I boarded my flight, life in England became meaningless. Seat belt signs lit up, problems switched off. Broken armrests took precedence over broken hearts. By the time the plane was airborne I'd forgotten England even existed."
Quatre petits mois, seulement.
"On that trip, I learned something very important. Escape through travel works. Almost from the moment I boarded my flight, life in England became meaningless. Seat belt signs lit up, problems switched off. Broken armrests took precedence over broken hearts. By the time the plane was airborne I'd forgotten England even existed."
Quatre petits mois, seulement.
Il y a de ces jours où la morosité s'empare de nous, où on devient las d'essayer, où on se demande, au fond, à quoi ça rime de s'impliquer de façon partisane, ce qui, diable, nous pousse à faire cela plutôt qu'à se faire griller un autre hot-dog européen.
Puis, il y en a d'autres, où, avec le premier café, vient une brève, dans le journal. Et on comprend.
Puis, il y en a d'autres, où, avec le premier café, vient une brève, dans le journal. Et on comprend.
Thursday, May 04, 2006
We will hunt down, and punish, those responsibles...
(Note : Since this post is basically nothing but an answer to a post originally in english, I especially translated my post. Don't be afraid, fleurdelysée-lovers : I am a law 101 follower, and I start with the french version. So, if you always thought that bilinguism is uncool, or that it is great but not for you, just scroll down.)
J'avais prévu étudier intensément, ce soir, dériver l'élasticité de courbes de prix, calculer des matrices vectorielles. Une soirée passionante, quoi. Mais, tel un copain débarquant avec une bouteille de tequila et un coeur brisé la veille des examens, Antonio m'a dédié ce texte, initialement de Calgary Grit. Et puisque je suis devenu une célébrité internet assex importante pour se faire dédier des entrées (tiens-toi bien, Jason Cherniak, j'arrive!), et que, comme disait (trop) souvent l'oncle Ben dans le premier Spiderman, "With great powers come greats responsabilities", et bien j'ai roulé mes manches, craché dans mes mains et me suis mis à l'ouvrage. Réponse rapide de la war room improvisée, ma chambre.
Ainsi, une centaine de jours à peine après leur cuisante et humiliante défaite électorale, les libéraux ont découvert leur sport national : le NDP-bashing. Peu importe les faits, leur bilan horrible, leur arrogance ou leur corruption, les libéraux n'ont perdu que parce que nous, méchants et vils néo-démocrates, nous les avons fait tombé, et leur avons soutiré des électeurs. Ainsi, l'agenda conservateur qui est appliqué est de notre faute. Diantre, j'aurais dû y penser avant. Sauf que...
I) Si on se penche sur la question, seulement trente secondes, les six points mentionnés du gouvernement conservateur dans le texte original sont :
A) Le meurtre de Kyoto.
B) L'abolition du programme national de services de garde.
C) Presque rien pour l'entrainement d'apprentis.
D) Rien pour l'éducation post-secondaire.
E) L'intégration militaire avec les Américains.
F) Les coupures d'impôts aux grandes entreprises.
Geez. Un lourds poids à porter. Mais qui me rappelle étrangement quelque chose. Oh, ça y est : le gouvernement qui en treize ans au pouvoir, n'a jamais eu de programme concret pour Kyoto, n'a jamais su trouver le temps malgré de nombreuses promesses de mettre sur pied un programme de services de garde avant la toute fin, quand la soupe fut chaude, n'a jamais retransféré les 4.3 milliards d'éducation post-secondaire et a coupé largement les impôts des grandes entreprises. Bref, c'est pas comme si le changement est si drastique que ça. Quelqu'un se souvient de la course à la chefferie de Paul Martin, monsieur les Américains-vont-m'aimer-et-vive-le-bouclier-antimissile ? Moi, oui.
II) Si on regarde de plus près, une petite minute, nous n'avons pas sorti les Libéraux du pouvoir. L'électorat a sorti les libéraux du pouvoir, immense différence, après ce qui est la PIRE campagne de mémoire de jeune homme (Merci, Scott Reid). Et après treize ans de promesses brisées, aussi.
Et, surtout, les libéraux se sont sortis eux-mêmes. Quelqu'un se souvient de l'automne ? Le NPD négociant un accord, principalement sur le régime public de santé, les libéraux rejettant du revers de la main nos demandes et notre appui du même coup ? S'ils avaient voulu rester au pouvoir (et protéger le système public, par le fait même), ils n'avaient qu'à négocier, qu'à s'entendre. Mais c'est si plus facile de faire proter le blâmes aux oranges, hein ?
III) Si on s'arrête plus longtemps, cinq minutes mettons, le tout devient carrément absurde. De un, blâmer le manque de résultats après à peine trois mois, c'est parfaitement ridicule - ce gouvernement a encore des mois à vivre, et j'ai bien confiance que nos projets, comme la loi anti-scabs (allez-vous encore voter contre, d'ailleurs, messieurs les libéraux ?) vont être adoptés par le Parlement.
Mais, surtout, qui appuie les Conservateurs ? Aux dernières nouvelles, c'est Yvon Loubier que j'ai vu gambader main dans la main avec Jim Flaherty, pas Yvon Gondin. Pourquoi les libéraux ne tapent-ils pas sur le Bloc ? Pourquoi ne ramènent-ils pas sur le plancher le fait que le parti, supposément progressiste, supporte un budget abolissant Kyoto, stoppant net le programme de garderies ? Pourquoi ne ramène-t-il pas sur le tapis la promesse du Bloc de ne JAMAIS voter pour un budget sans modification à l'assurance-emploi, promesse brisée ? Le Bloc soutient les Conservateurs, messieurs les libéraux, pas les Néo-démocrates. Ne vous trompez pas de cibles
Et surtout, ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué : sans course à la chefferie, nous serons l'opposition la plus forte aux conservateurs, croyez-moi. Et oui, nous livrerons des résultats pour les gens.
__________________________________________
I had plans for tonight : study hard, derivate the eleasticity of price curves, calculate vectorial matrixes. A fun night, in other words. But, like a friend entering your home with a 40 oz of tequila and a broken heart the day before the finals, Antonio dedicated me this post, initially by Calgary Grit. And as I just became an internet celebrity important enough to have dedicated posts (Caution, Jason Cherniak, I'm coming!), and that, as Uncle Ben said (too) often in the first Spiderman, "With great powers comes great responsabilities", I rolled up my sleeves, spat in my hands and started to work. Quick answer from an improvised war room, my room.
So, only a hundred days after their humiliating and stunning electoral defeat, Liberals found a new national sport : NDP-bashing. Whatever the facts, their horrible record, their arrogance or their corruption, Liberals lost because we, evil dippers, we made their government fell, and we stole them voters. Which makes us responsibles for the application of the conservative agenda. Damn, I should have thought of that before. But...
I) If we consider the question, just thirty seconds, the six actions of the conservative government in the original text that are mentionned are :
A) Kyoto's brutal murder
B) Loss of the national childcare program
C) Nothing for EI or training
D) No funds for post-secondary education
E) Military integration with the US
F) Tax cuts for large entreprises.
Geez. A heavy burden. But it kind of reminds me of something... Oh yeah, I have it : the government which, in thirteen years in power, never had a concrete and realistic program for Kyoto, never found the time to implement a childcare program except at the very end, when the beans were already boiled, never transferred the 4.3 billions of post-secondary education and cut at several times large enterprises taxes. In other words, the change is not that drastical. Anyone remember the leadership campaign of Paul Martin, M. Americans-will-love-me-and-oh-what-a-great-idea-a-missile-shield ? I do.
II) If we look a little closer, let's say one minute, we didn't kick the liberals out of power. Electors did, after one of the worst campaigns in history (Thank you, Scott Reid!). And thirteen years of borken promises, too.
And, most of all, Liberals kicked themselves out, in the end. Who's remembering last fall ? The NDP trying to negociate a deal, mainly on the public health-care system, Liberals rejecting it and therefore rejecting our support ? If they wanted to stay in power (and to protect health care, by the same way), they jsut had to negociate, to settle a deal. But it's so much easier blaming the orange guys, eh ?
III) If we think of it just a little longer, five minutes maximum, this whole story is just absurd. First, blaming the lack of results after three months of government is perfectly ridiculous - this government still has months, maybe years to live, and I am confident that our projects, like the anti-scabs law (by the way, you're still gonna vote against it, Liberals, ain't you ?) are going to be adopted by the House of Commons.
But, most of all : who's supporting the Conservatives ? Last time I heard, it's Yvon Loubier who was dancing hand in hand with Jim Flaherty, not Yvon Godin. So, why aren't the Liberals bashing the Bloc ? Why don't they ask everyone how a "progressive" party can support a budget abolishing Kyoto and childcare programs ? Why don't they bring on the floor the broken promise of the Bloc of never supporting a budget without changes to the Unemployment Insurance, a broken promise ? It is the Bloc who's supporting the Conservative governement, not the NDP. Don't shot the wrong guy.
And, most of all, don't sell the bear's fur before killing it (is it even an expression in english ?) : without a leadership race, we are going to be the strongest opposition to the Conservative government, believe me. And yes, we will get results for people.
J'avais prévu étudier intensément, ce soir, dériver l'élasticité de courbes de prix, calculer des matrices vectorielles. Une soirée passionante, quoi. Mais, tel un copain débarquant avec une bouteille de tequila et un coeur brisé la veille des examens, Antonio m'a dédié ce texte, initialement de Calgary Grit. Et puisque je suis devenu une célébrité internet assex importante pour se faire dédier des entrées (tiens-toi bien, Jason Cherniak, j'arrive!), et que, comme disait (trop) souvent l'oncle Ben dans le premier Spiderman, "With great powers come greats responsabilities", et bien j'ai roulé mes manches, craché dans mes mains et me suis mis à l'ouvrage. Réponse rapide de la war room improvisée, ma chambre.
Ainsi, une centaine de jours à peine après leur cuisante et humiliante défaite électorale, les libéraux ont découvert leur sport national : le NDP-bashing. Peu importe les faits, leur bilan horrible, leur arrogance ou leur corruption, les libéraux n'ont perdu que parce que nous, méchants et vils néo-démocrates, nous les avons fait tombé, et leur avons soutiré des électeurs. Ainsi, l'agenda conservateur qui est appliqué est de notre faute. Diantre, j'aurais dû y penser avant. Sauf que...
I) Si on se penche sur la question, seulement trente secondes, les six points mentionnés du gouvernement conservateur dans le texte original sont :
A) Le meurtre de Kyoto.
B) L'abolition du programme national de services de garde.
C) Presque rien pour l'entrainement d'apprentis.
D) Rien pour l'éducation post-secondaire.
E) L'intégration militaire avec les Américains.
F) Les coupures d'impôts aux grandes entreprises.
Geez. Un lourds poids à porter. Mais qui me rappelle étrangement quelque chose. Oh, ça y est : le gouvernement qui en treize ans au pouvoir, n'a jamais eu de programme concret pour Kyoto, n'a jamais su trouver le temps malgré de nombreuses promesses de mettre sur pied un programme de services de garde avant la toute fin, quand la soupe fut chaude, n'a jamais retransféré les 4.3 milliards d'éducation post-secondaire et a coupé largement les impôts des grandes entreprises. Bref, c'est pas comme si le changement est si drastique que ça. Quelqu'un se souvient de la course à la chefferie de Paul Martin, monsieur les Américains-vont-m'aimer-et-vive-le-bouclier-antimissile ? Moi, oui.
II) Si on regarde de plus près, une petite minute, nous n'avons pas sorti les Libéraux du pouvoir. L'électorat a sorti les libéraux du pouvoir, immense différence, après ce qui est la PIRE campagne de mémoire de jeune homme (Merci, Scott Reid). Et après treize ans de promesses brisées, aussi.
Et, surtout, les libéraux se sont sortis eux-mêmes. Quelqu'un se souvient de l'automne ? Le NPD négociant un accord, principalement sur le régime public de santé, les libéraux rejettant du revers de la main nos demandes et notre appui du même coup ? S'ils avaient voulu rester au pouvoir (et protéger le système public, par le fait même), ils n'avaient qu'à négocier, qu'à s'entendre. Mais c'est si plus facile de faire proter le blâmes aux oranges, hein ?
III) Si on s'arrête plus longtemps, cinq minutes mettons, le tout devient carrément absurde. De un, blâmer le manque de résultats après à peine trois mois, c'est parfaitement ridicule - ce gouvernement a encore des mois à vivre, et j'ai bien confiance que nos projets, comme la loi anti-scabs (allez-vous encore voter contre, d'ailleurs, messieurs les libéraux ?) vont être adoptés par le Parlement.
Mais, surtout, qui appuie les Conservateurs ? Aux dernières nouvelles, c'est Yvon Loubier que j'ai vu gambader main dans la main avec Jim Flaherty, pas Yvon Gondin. Pourquoi les libéraux ne tapent-ils pas sur le Bloc ? Pourquoi ne ramènent-ils pas sur le plancher le fait que le parti, supposément progressiste, supporte un budget abolissant Kyoto, stoppant net le programme de garderies ? Pourquoi ne ramène-t-il pas sur le tapis la promesse du Bloc de ne JAMAIS voter pour un budget sans modification à l'assurance-emploi, promesse brisée ? Le Bloc soutient les Conservateurs, messieurs les libéraux, pas les Néo-démocrates. Ne vous trompez pas de cibles
Et surtout, ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué : sans course à la chefferie, nous serons l'opposition la plus forte aux conservateurs, croyez-moi. Et oui, nous livrerons des résultats pour les gens.
__________________________________________
I had plans for tonight : study hard, derivate the eleasticity of price curves, calculate vectorial matrixes. A fun night, in other words. But, like a friend entering your home with a 40 oz of tequila and a broken heart the day before the finals, Antonio dedicated me this post, initially by Calgary Grit. And as I just became an internet celebrity important enough to have dedicated posts (Caution, Jason Cherniak, I'm coming!), and that, as Uncle Ben said (too) often in the first Spiderman, "With great powers comes great responsabilities", I rolled up my sleeves, spat in my hands and started to work. Quick answer from an improvised war room, my room.
So, only a hundred days after their humiliating and stunning electoral defeat, Liberals found a new national sport : NDP-bashing. Whatever the facts, their horrible record, their arrogance or their corruption, Liberals lost because we, evil dippers, we made their government fell, and we stole them voters. Which makes us responsibles for the application of the conservative agenda. Damn, I should have thought of that before. But...
I) If we consider the question, just thirty seconds, the six actions of the conservative government in the original text that are mentionned are :
A) Kyoto's brutal murder
B) Loss of the national childcare program
C) Nothing for EI or training
D) No funds for post-secondary education
E) Military integration with the US
F) Tax cuts for large entreprises.
Geez. A heavy burden. But it kind of reminds me of something... Oh yeah, I have it : the government which, in thirteen years in power, never had a concrete and realistic program for Kyoto, never found the time to implement a childcare program except at the very end, when the beans were already boiled, never transferred the 4.3 billions of post-secondary education and cut at several times large enterprises taxes. In other words, the change is not that drastical. Anyone remember the leadership campaign of Paul Martin, M. Americans-will-love-me-and-oh-what-a-great-idea-a-missile-shield ? I do.
II) If we look a little closer, let's say one minute, we didn't kick the liberals out of power. Electors did, after one of the worst campaigns in history (Thank you, Scott Reid!). And thirteen years of borken promises, too.
And, most of all, Liberals kicked themselves out, in the end. Who's remembering last fall ? The NDP trying to negociate a deal, mainly on the public health-care system, Liberals rejecting it and therefore rejecting our support ? If they wanted to stay in power (and to protect health care, by the same way), they jsut had to negociate, to settle a deal. But it's so much easier blaming the orange guys, eh ?
III) If we think of it just a little longer, five minutes maximum, this whole story is just absurd. First, blaming the lack of results after three months of government is perfectly ridiculous - this government still has months, maybe years to live, and I am confident that our projects, like the anti-scabs law (by the way, you're still gonna vote against it, Liberals, ain't you ?) are going to be adopted by the House of Commons.
But, most of all : who's supporting the Conservatives ? Last time I heard, it's Yvon Loubier who was dancing hand in hand with Jim Flaherty, not Yvon Godin. So, why aren't the Liberals bashing the Bloc ? Why don't they ask everyone how a "progressive" party can support a budget abolishing Kyoto and childcare programs ? Why don't they bring on the floor the broken promise of the Bloc of never supporting a budget without changes to the Unemployment Insurance, a broken promise ? It is the Bloc who's supporting the Conservative governement, not the NDP. Don't shot the wrong guy.
And, most of all, don't sell the bear's fur before killing it (is it even an expression in english ?) : without a leadership race, we are going to be the strongest opposition to the Conservative government, believe me. And yes, we will get results for people.