Prévisible.

Le coup d'État en Thaïlande est un coup d'État "correct" ai-je entendu. Pfff.

Mercredi :

General Sonthi said on a television statement that at 20:17, King Bhumibol Adulyadej had endorsed him as the head of the interim governing council. He also claimed to restore democracy in a year's time. (Wikipedia)

Jeudi :

Les auteurs du coup d'État de mardi en Thaïlande ont interdit aux partis politiques d'organiser des réunions ou de mener toute autre activité, selon une déclaration officielle diffusée jeudi à Bangkok. (Cyberpresse)

Vendredi :

Le général Sonthi a finalement décidé qu'il était trop séduisant poru qu'il y ait des élections; trois cent quarante quatre militants pro démcoraties sont disparus la nuit dernière, le nouveau régime blâmant un "hasard étrange dans l'équilibre spatio-temporel" (C.Young News Wire)

Les bleus dans le rouge.

Vous vous souvenez du Bloc Québécois, juggernaut inarrêtable qui allait souffler sur la Province, emporter la presque totalité des soixante-quinze sièges et avait assez d'argent pour deux, voire trois élections à l'avance ? Oubliez ça :

La santé financière du Bloc québécois est si précaire que le parti envisage de demander à ses 75 candidats aux prochaines élections une contribution d’environ 32 000$ chacun pour financer la campagne nationale. (...)Les états financiers du Bloc pour l’année 2005 signalaient en effet un déficit de deux millions au 31 décembre dernier.

Ainsi, après s'être écrasé aux urnes à la suite de la campagne de gonflage d'égo la plus fantastique des dix dernières années, ils s'écrasent maintenant sur le plan financier. Et si leurs talents de gestionnaires sont pourris, leurs capacités de levée de fonds sont tout aussi horribles :

Le Bloc a recueilli en financement populaire seulement 27 651$ au cours du trimestre se ter­minant le 30 juin dernier, alors que les verts recueillaient 205 000$, les néo-démocrates 736 000$, les libéraux 1 935 000$ et les conservateurs 4,1 millions.

Qu'ils amassent moins d'argent que les trois grands partis, c'est logique, mais huit fois moins d'argent que les verts ?!?!? Qui n'ont aucune machine, aucun député, rien ?

C'est un beau matin pour moi.

L'exil.

Alors, après mes CINQ commentaires à un message d'un mot, ma tête a évidemment enflé, et j'ai décidé de tenter de poursuivre l'antre à distance, d'Europe de l'Est, quoi que de façon plus clairsemée. Donc, je continuerai ici à vous emmerder de temps à autre avec des commentaires politiques (j'espère grandement passer quelques temps avec des Roms, entre autres).

Pour ce qui est du récit de voyage en tant que tel, je le maintiendrai ici, dans un blogue à part. Oui, je sais David, c'est ridicule.

Et ça n'a rien à voir, mais la télésérie René, c'est vraiment poche.

Columbine, PQ.

Criss.

J'pense pas pouvoir dire autre chose pour l'instant.

One Charest down, one to go.

Retour du congrès fédéral qui fut génial (je vous le détaille bientôt - je paufines mon texte) en pensant que rien ne pourrait aller mieux. Puis, je tombe sur les journaux locaux, et Solange Charest, la piètre députée provinciale de Rimouski, ne se présentera pas pour un autre mandat. Joie! Joie! Rendons cependant à Cesar trop maquillée ce qui revient à Cesar trop maquillée : son départ a eu beaucoup plus de classe que celui de Suzanne Tremblay, qui avait annoncé le sien à la toute dernière minute afin de pistonner une de ses bonnes amies.

Et dans la catégorie "Bashons les souverainistes sans talent", Paul Wells ne fait qu'une bouchée du deuxième type le plus égocentrique de notre belle province (le premier étant moi), Yves Michaud. Passage préféré :

Got it? When it's about defending the rights of every Quebecer, it's none of the Supremes' business. When it's about defending the rights of one puffed-up strutting martinet with a fake Parisian accent, the Supremes are just the ticket.

Ouch.

1,2,3,4,5,6,7... Québec!

Je pars dans quelques heures pour le centre des congrès de Québec, pour le congrès fédéral du NPD. Si j'avais le budget d'un ange (en plus des ailes), je pourrais par Blackberry bloguer live sur le déroulement, comment ça se passe, qui fait quoi, et ainsi de suite. Ça rockerait vraiment.

Mais, n'étant pas riche comme Fu Man Chu, je n'ai point de Blackberry (et encore : chez moi, j'ai pas la télé!) je devrais me contenter d'un bloc-notes, et de vous faire un résumé exhaustif en début de semaine prochaine, à mon retour par North-East, Eastern, Western (clap! clap!) pi PanAmerican.

Au menu : adoption de la déclaration de Sherbrooke (et résolution finale des problèmes du parti avec la "question québécoise", clouant le bec à nos indépendantristes), débat sur milles propositions, des plus raisonnables (Abolissons la monarchie!) aux plus farfelus (Révolution bolivarienne au Canada!), speechs de tout le gratin gauchiste canadien, et activités sociales diverses (incluant, bien entendu, quelques shots de whisky blanc). Peut-être même reviendrais-je devenu un prince, suddenly, ou complètement vidé, ayant perdu vingt kilos (ainsi, vous me trouverez plus beau tout nu!).

Au plaisir de vous amener en coulisses du congrès, et je salue Jack pour vous!

Plus ça Commonwealth, plus c'est pareil...

En Grande-Bretagne, un premier minsitre au pouvoir depuis près de dix ans qui a su reconstruire son parti se fait lentement évincer pour faire la place à un ministre des Finances immensément populaire, à qui on prédit une victoire facile.

Ça ne vous rappelle pas vaguement quelque chose?